Restaurateurs : comment faciliter sa reprise et se relancer cet été ?
Pour les restaurateurs, tout s’est arrêté du jour au lendemain en mars dernier. Depuis le 2 juin, progressivement, l’activité reprend. A l’approche de l’été, comment faciliter la reprise de son activité et accélérer sa relance ? Les News du Smart Shopping proposent quelques pistes.

Faire sa checklist sanitaire
A la sortie du confinement, 62 % des Français déclaraient être particulièrement attentifs aux mesures d’hygiène mises en place dans les lieux recevant du public. Ces nouvelles attentes font désormais partie de leurs priorités, et il est important de pouvoir y répondre : d’une part pour les rassurer, et d’autre part pour les faire revenir dans ces lieux qu’ils affectionnent. En effet, fin mai, 75 % d’entre eux affirmaient que les restaurants leur manquaient – et 84 % comptaient les fréquenter dès cet été[1] !
Alors, que contient cette checklist sanitaire ?
Tout d’abord, il y a les mesures imposées par les autorités, et dont les directives sont disponibles sur le site du ministère du Travail. Ensuite, il y a celles auxquelles les Français accordent plus ou moins d’importance.
Parmi les plus attendues, se situent en priorité la mise en place de gel hydroalcoolique à l’entrée des établissements (64 %), l’organisation des tables de manière à proposer un espacement raisonnable (54 %)[2], la mise à disposition de masques. Et ces clients s’attendent à ce que toutes les mesures d’hygiène mises en place soient visibles.
Utiliser des outils pour faciliter sa gestion
Relancer son activité, réorganiser les plannings, répartir ses équipes entre ses différents lieux, passer commande… La vie reprend, mais elle est compliquée à réorganiser. Plusieurs solutions permettent aux responsables de la restauration de se simplifier la vie, et donc de faciliter la reprise.
C’est notamment le cas de Skello, une solution SaaS de gestion de planning du personnel et de données RH qui a pour but d’optimiser l’organisation du travail des restaurateurs. A l’occasion de la crise sanitaire, l’entreprise a notamment développé de nouvelles fonctionnalités sur ses outils pour accompagner au mieux ses clients, pendant la fermeture et à la réouverture. « Pendant la période de confinement, nous avons voulu être réactifs et répondre rapidement aux demandes des restaurateurs. Nous avons alors mis en place une messagerie interne instantanée pour que les managers puissent communiquer avec leurs équipes, et également complété notre module de génération de documents pour y inclure les avenants aux contrats, les déclarations d’activité partielle, ou encore les promesses d’embauche ; et enfin, nous avons développé une série de solutions de gestion du chômage partiel – comme un simulateur d’impact sur le CA, explique Quitterie Mathelin Moreaux, CEO et co-fondatrice de Skello. Et pour répondre à leurs questions au fur et à mesure du temps, des webinars ont permis de les éclairer sur la situation et partager des bonnes pratiques. »
Autre solution intéressante, Coopeo. L’entreprise propose un logiciel de gestion et d’aide à la décision pour les restaurateurs. Son application, développée en 2016, a pour but d’aider les professionnels à maîtriser leurs coûts et leurs marges. Pour cela, elle propose des fonctionnalités de suivi d’achats par leurs fournisseurs, de gestion des stocks et de numérisation totale de la facturation. Une analyse graphique et une mise à plat de tous ces éléments dans l’application leur permet de prendre du recul, et d’ainsi optimiser les différents canaux de dépenses.
Communiquer !
Enfin, la dernière chose à faire – et non pas la moins importante – est de communiquer. Il faut faire savoir aux clients que vous êtes de retour, quelles sont les conditions de la reprise, mais surtout : leur donner envie de revenir. La communication de reprise, c’est une opération séduction.
Des réseaux sociaux aux communications locales par distribution de flyers, toutes les solutions sont bonnes. L’important étant de faire porter la voix du restaurant auprès de sa cible et sur sa zone de chalandise.
Pour cela, plusieurs méthodes :
- Repenser sa marque : c’est le choix qu’a fait la Brasserie Le Central d’Hérouville-Saint-Clair, accompagnée par les équipes de Carmila. L’objectif : avoir une identité reconnaissable, et des communications plus impactantes pour accélérer la reprise.
- Mettre à jour ses fiches Google My Business : un client qui cherche un restaurant se rendra très probablement sur Google… Mettre à jour sa fiche est donc un incontournable pour qu’il puisse revenir : les nouveaux horaires, les potentielles promotions, de nouveaux visuels. Montrez que vous êtes actif ! Cela aidera les clients à revenir, et Google à référencer la page. Un coup double.
- Miser sur l’engagement sur les réseaux sociaux : si les réseaux sociaux se sont montrés d’indispensables atouts pour communiquer pendant le confinement, ils le sont toujours après. A Orange, la brasserie Papa’s située dans le centre commercial Carrefour avait ouvert un mois et demi avant le confinement. Un temps très court pour lui permettre d’installer sa notoriété. C’était sans compter sur la puissance des réseaux sociaux. A la réouverture, le restaurant a lancé un concours Facebook pour faire gagner un repas pour quatre personnes… Résultat : +47 % de CA par rapport à l’objectif du gérant. Preuve en est que les réseaux sociaux n’ont plus à démontrer leur efficacité.
- Travailler avec des influenceurs : ces « stars » des réseaux sociaux ont une voix qui porte. Et ils ont une communauté engagée, surtout lorsqu’elle est locale. Nouer un partenariat avec un influenceur pertinent est une excellente solution au service du drive-to-store : il sert à la fois la notoriété du lieu, apporte de l’authenticité, et fait venir des clients.
La période est propice au retour de la clientèle. Il convient maintenant à chacun de (re)trouver ses marques et d’adapter son mode de fonctionnement pour repartir sur de bonnes bases. Bon retour !
[1] Sondage réalisé par CHD Expert auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française
[2] Sondage OpinionWay pour Serig, réalisé en mai 2020 auprès de 1077 personnes représentatives de la population française